– La phobie de manger d’un jeune garçon aidée par une fascinante séance d’intuition / substitution


   (Traduit par Françoise Vaché Praticienne EFT CC)

Salut tout le monde,

Dr. Wendy McCarty nous emmène, étape par étape à travers une première séance de première classe impliquant à la fois l’intuition et l’EFT de substitution. Elle travaille avec la mère d’un garçon de 6 ans qui souffre d’une grave phobie de manger. Vous pourrez peut-être étudier ceci 2 ou 3 fois.

Bises, Gary

Par Wendy Anne McCarty, PhD, RN

Ce qui suit est un extrait du discours d’ouverture du Dr McCarty au Congrès de 2005 de l’Association de la Psychologie et de la Santé Prénatale et Périnatale et qui a été récemment publié dans la Newsletter de l’ACEP Energy Field.

En psychologie prénatale et périnatale, nous savons que ce qui se passe à la naissance établit des empreintes fondamentales de modèle de vie. Nous savons aussi que les bébés sont conscients, se rendent compte, et absorbent de multiples points de vues – les leurs, ceux de leur mère, et ceux de tout le monde dans la pièce. Une des conclusions les plus frappantes est que les bébés ont une omni-conscience des pensées, des sentiments et des intentions, similaire à ce qui a été trouvé dans la recherche de mort-imminente. Nous savons que les bébés peuvent absorber des messages verbaux à un niveau littéral qui se définit dans les schémas des mouvements de croyance. Les expériences et les empreintes de naissance sont holographiques, comprenant à des niveaux non-présents, énergiques, et physiques. Une description appropriée dont je me sers pour les bébés est que ce sont des êtres humains doués de sensations-sensibles .

Je veux partager avec vous une histoire clinique avec cette compréhension de la psychologie prénatale et périnatale d’empreinte de naissance qui a joué un rôle essentiel dans ma capacité à faire une intervention efficace avec la famille en une séance lorsque c’est combiné avec l’EFT.

Je donnais un séminaire dans un autre pays aux parents de bébés et de jeunes enfants concernant ce que nous avons appris en PPN sur la façon dont les premières expériences dans l’utérus et pendant la naissance mettent en mouvement les schémas de vie de et comment les parents peuvent identifier les schémas de stress qui en résultent dans leurs bébés, leurs enfants, et eux-mêmes. Ensuite plusieurs parents sont venus me dire qu’ils avaient fait la connexion entre les problèmes actuels qu’avaient leurs enfants et leurs naissances. Ils voulaient tous une aide sur la façon de travailler avec les schémas. Une mère a insisté pour que je travaille avec son enfant de six ans. J’ai accepté et j’ai demandé de la rencontrer le lendemain sans son fils. (J’ai remarqué que de rencontrer les parents seuls et de travailler par  substitution pour l’enfant est souvent une intervention de première étape, la plus efficace.)

Normalement, lorsque je travaille avec les familles, je prends une histoire prénatale et de naissance en profondeur, mais dans ce cas précis, nous avons juste commencé la séance avec sa description du problème. Elle a raconté que son fils de six ans était petit pour son âge, en réalité, il était plus petit que le poids normal d’un enfant de quatre ans. Elle a dit qu’ils avaient tout essayé et les médecins étaient sur le point de faire des tests et des interventions plus poussés.
Lorsqu’elle a décrit sa peur quotidienne, son angoisse, et sa terreur de manger, il était clair que cette préoccupation phobique de mettre quelque chose dans sa bouche était un modèle de vie omniprésent et minant. Il ne voulait pas aller chez ses amis ni à l’école ou parce qu’il avait peur qu’ils le fassent manger. Il ne demandait jamais à manger, ne mangeait que quatre aliments, et c’était une lutte quotidienne. Il n’y avait aucun sens de cycle normal faim- manger- satiété. J’ai pensé que cette intervention de quatre-vingt dix minutes serait ma seule rencontre pour aider cette famille. Je me suis mise rapidement au travail.

J’ai demandé à la maman si ça posait un problème que je me contacte avec son fils énergiquement. Je fermai les yeux et avec mon intention je pris contact avec son fils. J’ai formulé tranquillement à haute voix ma communication avec son fils et mon impression. J’ai  demandé à la maman d’être simplement silencieuse et de se connecter à son fils et de partager avec moi au fur et à mesure ce qu’elle ressentait ou remarquait. J’ai demandé à l’enfant si nous pouvions l’aider avec son problème de nourriture. (Dans cette description, j’omets certains aspects de communication non-locale pour être brève) Avec la permission, nous avons commencé le travail avec sa présence énergique qui faisait partie intégrante – tous les trois travaillant ensemble.

Je percevais le problème actuel du garçon. Je percevais la complexité de plusieurs aspects sur cet exemple. Un concept dont je me sers est le concept du champ de la famille. Je trouve souvent plus efficace de travailler avec des motifs en lien avec les membres appropriés de la famille d’abord, avant de travailler avec des motifs spécifiques du bébé ou de l’enfant. La mère a raconté que l’alimentation et le poids avaient été un problème en grandissant dans sa famille. Son père était régulièrement « cruel » et « humiliant » envers sa mère et les filles dans la famille concernant le poids et l’apparence. Si elles prenaient du poids ou mangeaient des aliments qu’il désapprouvait, il disait que jamais personne ne les désireraient etc. De toute évidence, c’était un problème de famille fort en ce qui concernait la nourriture. J’ai vérifié énergiquement et intuitivement avec le fils et demandai si cela était le cœur du problème, non.

La mère dit alors qu’elle a toujours été en régime, mangé plus que ce qu’elle n’aurait dû, etc. Il était clair que l’ambivalence et l’attention qu’elle portait à la nourriture étaient un problème de toute sa vie, mais comme je l’ai vérifié à nouveau, ce ne semblait pas être au cœur du problème de son fils. Donc, nous en étions là – le schéma actuel du fils et un schéma à trois générations « en ligne » que nous étions en train de travailler. Pourtant, le noyau n’a pas émergé dans mon évaluation. (J’ai utilisé mes compétences intuitives énergiques pour demander et de détection des réponses. Pour beaucoup vous pouvez utiliser le test musculaire dans cette orientation de vos séances.)

Je suis ensuite allée à mes connaissances de base de la psychologie prénatale et périnatale, comprenant que ce qui se passe pendant la grossesse et l’accouchement peut mettre en mouvement les schémas de vie. Je me suis apaisée et j’ai demandé à son fils énergiquement, où était le cœur de ce problème? J’ai été immédiatement inspirée en posant des questions sur sa naissance et si on parlait d’alimentation et de nourriture à ce moment-là. La mère a réagi avec surprise et a dit, « Oui, juste avant que j’accouche. J’avais tellement pris de poids et j’étais pré-éclamptique. J’étais énorme. J’étais dans la salle d’accouchement et je tire le médecin par le bras, et je dit (de façon plutôt spectaculaire),« Ne me laissez plus jamais manger! Je ne veux jamais manger! Je suis trop grosse! Ne me laissez plus jamais mettre quelque chose dans ma bouche! »Peu de temps après cette supplication catégorique elle accoucha de son petit garçon. Avec ce souvenir du moment de la naissance, tout semblait se mettre en place, avec ceci comme étant le cœur du problème actuel.

Maintenant, nous pouvions utiliser l’outil de psychologie de l’énergie, l’EFT, pour nous aider à modifier les schémas. Avec les 30 minutes restantes, je lui ai expliqué l’EFT et proposé de le faire par substitution sur moi pour l’efficacité, pendant qu’elle porte son attention sur le schéma. Je lui ai demandé après chaque séquence de Tapping de remarquer tout changement dans le schéma. Elle était surprise de trouver qu’elle pouvait facilement ressentir les changements à chaque séquence de Tapping que nous faisions. La notion du champ de la famille structurait mon approche. Comme je maintenais l’intention globale de la guérison sur la phobie de manger de l’enfant de six ans, je tapotais sur les schémas limitatifs ou dysfonctionnels  de chaque membre. Mon intention n’était pas tellement une intervention sur cette personne, mais plutôt une reconnaissance du problème qui relie le champ familial au problème de l’enfant.

Nous avons commencé avec les schémas de son père. Je demandai à la maman de porter son attention à un souvenir de maltraitance, un comportement humiliant de son père envers elle et sa mère sur le poids et le fait de manger. La mère a perçu le schéma. (Les mots suivants sont approximatifs de ceux avec lesquels nous avons tapoté  sur chaque schéma). «Même si mon père était et est injurieux et dégradant envers ma mère, ma sœur et moi-même pour ce problème de manger et de prendre du poids, il s’accepte profondément. » La mère sentait l’intensité schéma s’adoucir et s’atténuer. Nous avons continué sur son schéma. Quand elle l’a ressenti, j’ai tapoté sur moi, « Même si je suis toujours en régime, je me sens trop grosse, et obsédée par ça, je m’accepte profondément. »Encore une fois elle a senti le changement du schéma diminuer presqu’au point mort. Pas mal.

Nous sommes revenus à son fils énergiquement lui communiquant qu’il n’avait pas besoin de faire quoi que ce soit, nous allions juste reconnaître ses schémas et tapoter pour lui. J’ai demandé à sa maman de l’imaginer exprimant son inquiétude, sa terreur, et sa peur dans sa vie quotidienne. En résonnant avec le schéma, je lui ai fait ma description de ce que je percevais et elle a reconnu que c’était ce qu’elle percevait aussi. Quand je me suis sentie bien avec le champ du problème, j’ai tapoté sur mon corps pour lui, «Même si j’ai tellement peur de manger et peur que quelqu’un essaye de me faire manger, je suis un bon garçon. »Avec cela, nous avons senti toutes les deux une diminution de l’intensité, mais il y avait encore quelque chose là.

Je suis ensuite allée aux messages à la naissance. Face à la mère, j’ai dit à voix haute ce que je communiquais à son fils de façon non-locale. « Tu sais, parfois les bébés quand ils naissent ils entendent des choses et les prennent pour eux. Je crois que c’est ce qui est arrivé à ta naissance. Ta mère a fait des déclarations très fortes sur son poids et le fait de ne plus vouloir jamais manger. Je crois que tu pensais que c’était un message pour toi, mais non, il était uniquement pour elle.

Tu es un petit garçon en pleine croissance et il est bon pour toi de manger et de prendre du poids et de devenir plus grand. Voilà ce que tu es censé faire quand tu grandis. Je pense que ton organisme a repris cette confusion quand tu étais un bébé en train de naître. Donc, nous allons aider ce bébé à ne plus garder ce message, car il n’a pas été conçu pour lui. « Sur ce, je demandai à la mère de revenir à l’image quand elle avait fait cette déclaration spectaculaire dans la salle d’accouchement que j’ai tapoté sur moi pour son fils quand il était bébé, « Même si j’ai entendu ces déclarations sur le fait de ne jamais plus manger et d’être trop gros et j’ai cette confusion et je l’ai prise pour moi, je m’aime et je m’accepte profondément et complètement et maintenant je peux lâcher ça et trouver ma propre relation avec la nourriture, profiter de la nourriture et manger « .

Ensuite, à la fois la mère et moi-même nous avons senti un changement spectaculaire sur l’ensemble du schéma apparemment dissipé. Nous sommes retournés au schéma du garçon. Je demandai à la mère de le percevoir dans ce schéma de crainte, angoisse, peur de manger. Aucune des deux ne pouvions percevoir aucun poids maintenant. Elle était stupéfaite de pouvoir sentir le changement – un moment d’autonomisation.

J’ai suggéré à la maman de ne pas essayer de l’amadouer pour qu’il mange et d’être simplement à l’écoute de ce qu’il allait faire maintenant après la séance. Le lendemain, alors que je présentais un autre séminaire, un de ses proches est venu vers moi pour me donner un message de la mère. La mère a dit que la famille avait senti qu’«un miracle s’était produit. » Elle a raconté que, juste une heure après son retour à la maison, pour la première fois de sa vie, son fils spontanément est venu vers elle et lui a dit: «Maman, j’ai faim. Tu veux me donner à manger. » Jamais auparavant il avait demandé de la nourriture, voulait de la nourriture, ou même avait exprimé le sentiment d’avoir faim. Il est clair que le schéma avait été changé.

 

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WendyAnneMcCarty, PhD, RN

 

 

 

 

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