Une phobie de conduire de plus de 15 ans éliminée avec l’EFT en une séance.

Par Françoise Vaché EFT Practioner CC

« Le fait que je conduise maintenant me paraît tout à fait normal. C’est comme si je n’avais jamais eu la peur ou la phobie de conduire. »

Il y a 2 mois Pascale, 38 ans est venue me voir, envoyée par une amie, elle était depuis 16 ans, incapable de conduire, depuis qu’elle avait en fait passé son permis, et ceci facilement. Cela bloquait sa vie quotidienne, même si elle vivait comme ça en se disant que « c’est ainsi ! rien ne pourra changer, et je m’adapte ». Sauf que son entourage devait aussi s’adapter et que Pascale dépendait de la disponibilité de son mari.
Elle avait une peur panique m’a-t’elle dit, qui lui occasionnait des palpitations cardiaques et des suées à l’idée même d’être derrière un volant.

Elle avait déjà tenté des approches plus traditionnelles pour s’en libérer, sans succès.

Je lui ai posé différentes questions préliminaires de ce qui aurait pu enclencher un tel blocage :
Accident en compagnie de quelqu’un, souvenir traumatisant de quelqu’un ayant pu avoir un accident grave ?
Et puis la question basique : « Que s’est-il passé à cette époque ? ». « Apparemment » Pascale n’avait rien subi de perturbant, au contraire elle a commencé les cours de conduite alors qu’elle était enceinte de son enfant. Et puis l’enfant est né et elle a continué ses cours régulièrement…

Je lui demandais ce qu’elle ressentait dans son corps, maintenant, en s’imaginant prendre le volant et se mettre à conduire et sa réponse fut :

« Sueurs froides, mains moites et glacées, la poitrine oppressée, l’angoisse extrême. » Elle me dit que le niveau d’intensité de zéro à dix était au maximum, dix.

Nous avons travaillé sur ces différents symptômes en tapotant les points habituels d’EFT ainsi :

Le point karaté :
« Même si j‘ai cette oppression sur la poitrine,je m’accepte complètement et profondément malgré tout ».

« Même si j’ai ces sueurs froides à l’idée de conduire, je choisis de m’accepter et de m’aimer complètement et profondément »

« Même si je suis angoissée de conduire et j’ai cette oppression sur la poitrine, je choisis de m’accepter et d’accepter mes sentiments. »

Début du Sourcil : « Cette oppression sur la poitrine ».
Coin de l’Oeil : « Je suis affolée à l’idée de conduire, j’ai les mains glacées et moites. »
Sous l’Oeil: « Je suis angoissée et le cœur qui s’affole. »
Sous le Nez : « Cette oppression, je ne peux pas imaginer conduire. »
Menton: « Ces mains glacées et moites quand j’y pense. »
Clavicule: « Cette oppression dans la poitrine… »
Sous le Bras: « Je ne crois pas que ça puisse passer… »
Dessus de la tête : « Je ne me sens mal et angoissée derrière le volant…»

L’intensité est descendue à 9, puis à 4.

En fait la sensation ne se situait plus dans la poitrine mais plutôt dans la gorge, et elle était à 6, et les mains fourmillaient.

Après un autre tour, nous en étions à 5-6 sur 10.

Je lui posais des questions sur d’éventuels événements tournant autour d’accidents qui auraient pu la choquer et l’empêcher de conduire.
Elle avait effectivement eu à 16 ans un copain qui était mort dans un accident de voiture et cela l’avait choquée à l’époque. Un accident lorsqu’elle était enfant, elle avait 4 ans, où un chien avait traversé la route devant la voiture de son père et a été tué, peut être aussi un traumatisme pour un jeune enfant. Mais rien ne ressortait sur le plan émotionnel.
Je retournais alors vers l’époque du permis et de la naissance de son fils. Et c’est là que se nichait en fait la phobie de conduire :

En fait, lorsque Pascale a accouché, on lui a annoncé que son bébé avait un problème cardiaque, la maladie bleue, et devait être hospitalisé d’urgence et on le lui a été retiré. Son angoisse était à son maximum en y repensant, à 10 sur 10. Bingo !
Ce qui était très intéressant dans son cas, c’est que par la suite elle a continué à prendre ses leçons de conduite et qu’elle passait systématiquement à chaque fois devant l’hôpital ou le bébé était hospitalisé !

Nous avons donc « tapoté » sur l’angoisse de perdre l’enfant, et sur tous les événements autour de ces moments difficiles, et le fait de passer devant à chaque fois. L’intensité est descendue à 7, avec l’impression de poids sur la poitrine, puis à 5.
Je lui ai fait décrire en visualisant et ressentant de quel type de matière était fait ce poids qui serrait : elle me dit que c’était un étau en métal.

Nous avons donc fait les « tours EFT » sur :
« Même si j’ai cet étau en métal qui me serre la poitrine, je m’aime et je m’accepte complètement et profondément. »
« Même si j’ai cet étau en métal qui me serre la poitrine, je choisis de m’en libérer. »
« Même si j’ai cet étau en métal qui me serre la poitrine, je choisis de m’en libérer et de sentir de la légèreté. »

Nous avons répété 3 fois tout en tapotant le point karaté. Puis sur les points du visage :
Début du Sourcil, Coin de l’œil, Sous l’œil, Sous le Nez, Menton, Clavicule
Sous le Bras, Dessus de la tête.

1-Tour négatif.
« Cet étau en métal qui me sert… »

2-Tour positif.
« Je choisis de m’en libérer et de sentir de la légèreté. »
« J’aime savoir que je peux m’en libérer et de sentir de la légèreté. »
« Je choisis de lâcher cette angoisse, c’est du passé. »
etc…

3-Tour négatif et positif alterné. Début du Sourcil, jusqu’au dessus la tête.
« Cet étau en métal qui me sert… »
« Je choisis de m’en libérer et de sentir de la légèreté. »

Pascale est passée à 3 puis à 1 sur 10. L’étau était alors plutôt un poids à 3 sur 10.
Je lui demandais de revoir le moment où on lui a annoncé la maladie dans la chambre et qu’on lui retirait son bébé, et l’oppression est montée dans la gorge à 6 ou 7.
Nous avons travaillé sur toute cette souffrance qui était restée à cet endroit et qu’elle n’avait pu dire, c’était trop énorme. Je la comprenais d’autant mieux que j’avais vécu un événement similaire avec mon fils et il avait dû être opéré, il avait 15 jours et c’est vraiment terrible de vivre. J’ai donc pu la guider pour mettre des noms sur ce qu’elle avait ressenti, puis enfoui en elle.

En tapotant sur cette pression de la gorge et les différents sentiments, nous sommes arrivés à 0.

Je lui demandais ensuite comment elle se sentait en s’imaginant au volant :
« Sensations de fourmillement dans le corps. »
L’intensité était à 4-5 sur 10….

Nous avons donc tapoté dessus :
« Même si j’ai ces fourmillements, je choisis de m’en libérer complètement… »
« Même si j’ai ces fourmillements, j’aime savoir que je vais changer… »
« Même si j’ai ces fourmillements, je choisis d’aimer changer… »

Et tout est parti…

Pascale me dit qu’elle se sentait capable de conduire et qu’elle allait essayer le week-end suivant, mais qu’elle allait reprendre quelques leçons de conduite pour se rassurer. Après une première leçon satisfaisante, deux ou trois semaines après, nous avons fait une petite préparation à la leçon par téléphone durant 15 ou 20 minutes…
Nous avons travaillé sur l’appréhension (à 5) choisissant le calme et la confiance, puis en utilisant le « réservoir de confiance », un outil PNL, nous avons tapoté sur :« je choisis de me faire confiance, j’ai déjà tellement bien réussi, je suis fière de moi, c’est une victoire. »

Trois semaines après elle avait acheté une adorable petite voiture et tous les jours depuis elle conduit pour aller travailler…Le clin d’œil de l’histoire c’est que la première personne qui soit montée avec elle pour son tout premier déplacement, c’était son bébé âgé de 15 ans maintenant.

Que de temps perdu me direz-vous ? C’est ainsi, nous faisons nos chemins de vie avec les outils que nous avons sans savoir qu’il y a des choses merveilleuses qui sont là pour nous et qui nous attendent, comme l’EFT. Ce qui est merveilleux avec l’EFT c’est qu’au fur et à mesure qu’on l’utilise, notre vie et notre conscience s’ouvrent à d’autres belles choses qui se présentent subtilement. Essayez, vous verrez.
Comme elle le dit aujourd’hui « Le fait que je conduise maintenant me paraît tout à fait normal. C’est comme si je n’avais jamais eu la peur ou la phobie de conduire. » C’est cela l’EFT le fameux « shift », on passe à autre chose, il y a tellement de chose extraordinaire à faire, pourquoi traîner des vielles histoires de peurs, de culpabilité, de deuils…

Merci encore à Gary Craig de sa générosité pour l’avoir offert à l’échelle mondiale. Et je vous fais un « big hug ».
Françoise Vaché

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